histoire du PHOTOCARTON

Entre le hasard et la nécessité

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Passionnés de photographie, nous avons été impressionnés par la débrouillardise des photographes afghans qui utilisent des moyens rudimentaires et ingénieux (afghanbox) pour réaliser des photos au milieu des montagnes. On retrouve ces techniques sur d’autres continents avec d’autres noms : Cuban Polaroïd, Chambre gabonaise, Camera minutera, toujours dans des régions où les ressources sont limitées. On trouvait ainsi cette pratique photographique dans les villages et campagnes françaises au début du XXe siècle.

C’est l’histoire de deux amis d’enfance qui veulent retrouver le plaisir du bricolage qu’ils ont connu : l’un vit à Brest et dispose d’un atelier, l’autre, à Toulouse, n’en dispose pas. Ils doivent donc travailler avec les seuls outils qu’ils peuvent partager. Ils doivent aussi s’affranchir de la distance. Ce sera ainsi que sera défini l’univers drastique du photocarton : discussions, échanges téléphoniques, petits croquis envoyés par WhatsApp, cutter, colle blanche, scotch, gouache noire…

C’est ici que prend naissance le photocarton : rendre possible la création en faisant avec ce que l’on a. Sans se donner les moyens mais en révélant la force de ce dont on dispose. Sans aller puiser encore dans la nature. Sans aller nous valoriser par l’ampleur de ce que nous allions devoir mobiliser, mais avec seulement notre esprit, nos mains et ce qu’on trouve dans une maison, un appartement.

Sans vouloir copier les techniques des peuples (relativement) précaires, nous avons néanmoins choisi d’adopter (ou de réadopter) la sobriété, l’inventivité et la débrouillardise qui caractérisent toute activité en environnement drastique.

Nous avons ainsi conçu le photocarton en utilisant le plus strictement possible des ressources locales accessibles et mis au point les techniques les plus simples pour sa fabrication. C’est pour partager cette aventure que sont nés les ateliers photocarton. Nous avons été invités en août 2023 par le Toujours Festival au château de Menthon Saint-Bernard (Haute-Savoie) pour inaugurer notre premier atelier.

Nous avons conçu les ateliers photocarton souples comme du carton, c’est à dire adaptable pour que chacun puisse venir avec ses envies et repartir avec de beaux souvenirs.

Depuis avril 2024, des ateliers ouverts (entrées permanentes) sont mis en place à Toulouse au FabLab Artilect (voir l’agenda). Des formules particulièrement adaptées au milieu scolaire on été également développées. Et puis pour les entreprises, un team building très ludique et fédérateur est désormais disponible.  

L’histoire s’écrit au présent : suivez l’actualité de photocarton.

 

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